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Tapisserie Teniers La Danse des Villageois
Tapisserie Teniers La Danse des Villageois
Tapisserie Teniers La Danse des Villageois

Tapisserie Teniers La Danse des Villageois

Prix : vendue

dimensions : 280 x 350

Référence : *2602

Expertise gracieuse sur photographies à jeanlouisgoy@orange.fr Sur rendez vous en Avignon ou Paris. A domicile, sous certaines conditions. 

Tapisserie d'après un carton de David TENIERS FLANDRES  XVII. La danse des Villageois.  Belles bordures avec des instruments de musique.

 Manufacture familiale célèbre de Bruxelles.

Les tapisseries dites "Ténières" furent à la mode dans la production flamande de la fin du XVII siècle. Les cartons de David II Teniers (1610- 1690) illustrant la vie quotidienne des paysans,furent très demandés un peu partout en Europe.
Les tapisseries de TENIERS eurent un vif succès parmi les riches bourgeois de l'époque. 

Teniers (David II), dit le Jeune

Peintre flamand (Anvers 1610 - Bruxelles 1690).

 

Son père, David I Teniers, dit le Vieux (Anvers 1582 - id. 1649), est peintre et marchand de tableaux ; élève de Rubens* et fortement influencé par Adam Elsheimer (1578-1610) en Italie, il donne des peintures de genre et des paysages meublés de personnages mythologiques, d’un style conventionnel, d’une facture précise et sèche.

David II le Jeune, élève de David I et conseillé sans doute par Rubens, devient franc maître de la gilde de Saint-Luc en 1633. En 1637, il épouse en premières noces, avec Rubens comme témoin, Anna Bruegel, fille de Bruegel* de Velours. Au début de sa carrière, il suit la manière appliquée de son père et reprend notamment le thème fantastique de la Tentation de saint Antoine, plusieurs fois traité par celui-ci. Mais l’arrivée à Anvers d’Adriaen Brouwer*, en 1631, l’influence au point que, pendant des années, la confusion va régner entre les travaux des deux artistes. Après la mort de Brouwer, survenue en 1638, Teniers se libère de cette emprise. Il abandonne les tons bruns chers à son modèle pour pratiquer une manière plus claire. Ses meilleures œuvres sont peintes dans des tons argentés très subtils. Plus tard, il retourne aux bruns, mais en les baignant dans une gamme plus dorée.

Les thèmes de sa maturité ne varient guère. S’il a peint des paysages, des natures mortes, des portraits, des fêtes officielles, des scènes religieuses ou allégoriques, la majeure partie de son abondante production est consacrée aux scènes et kermesses villageoises. Il les a représentées inlassablement et toujours dans le même esprit. Sous ses pinceaux habiles, les paysans dansent, chantent, jouent, boivent, toujours aimables et sans souci. Ils n’ont rien de la gravité de Bruegel* le Vieux ni de la spontanéité de Brouwer. L’artiste réduit l’humain à un élément décoratif, multiplie allègrement les sujets, en bon artisan, sans s’émouvoir.

En 1650, David Teniers est appelé à Bruxelles par le gouverneur des Pays-Bas espagnols, l’archiduc Léopold-Guillaume. Ce collectionneur passionné le nomme peintre de sa cour et lui confie la direction de sa fameuse galerie d’art, dont l’artiste a représenté plusieurs fois l’image à la façon des peintres de « cabinets d’amateurs ». De surcroît, l’archiduc multiplie les achats à Teniers et, munificent, distribue généreusement ces tableaux. Ceci explique leur présence en nombre considérable dans les grands musées. On en compte cinquante à Madrid, quarante à Leningrad, trente-six au Louvre, vingt-huit à Munich, vingt-quatre à Dresde. Tous les collectionneurs, du reste, recherchaient les œuvres de Teniers et, comme celui-ci travaillait avec une extrême facilité, il a laissé un bon millier de tableaux.

 

JEAN LOUIS GOY

Expert en tapisserie d'époque et tapis ancien.
AVIGNON - PARIS

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GSM :+33(0)6 03 90 21 60

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